Un an après sa première édition, l'ambitieux show voulu par le syndicat français des éditeurs de jeux vidéo reviendra porte de Versailles en octobre.
Du 21 au 25 octobre 2011, la Paris Games Week (PGW), deuxième édition, se tiendra dans les 22 000 mètres carrés du hall 3 du Parc des Expositions de la Porte de Versailles à Paris. L'an dernier à la même époque, la première édition du salon avait remporté un joli succès d'estime auprès des internautes, notamment pour la présence de nombreux jeux phares de Noël, à défaut d'annonces surprises ou de la présence de la 3DS.
Les organisateurs de cette nouvelle édition promettent d'ores et déjà une surface 60 % plus importante que l'an passé, environ 1 000 bornes de jeu et la présence des acteurs majeurs de l'industrie, comme Microsoft, Nintendo, Sony, Sega, Capcom, Activision, Electronic Arts ou encore Ubisoft.
Le salon, piloté par le Sell (Syndicat des éditeurs de logiciels de loisir), avait été perçu d'un mauvais œil par de nombreux professionnels indépendants, ceux-ci reprochant à ce show à l'américaine de tuer les deux rendez-vous annuels préexistants, le Micromania Games Show et surtout le Festival du jeu vidéo, délaissé par la quasi totalité des éditeurs.
Conséquence directe, le FJV 2010 avait été vertement critiqué par les habituels visiteurs du plus ancien salon français. Un mois plus tard, pour son bilan, l'organisation de la Paris Games Week avait annoncé en fanfare le chiffre de 120 000 visiteurs en quatre jours. Un chiffre colossal, comparé aux 65 000 visiteurs enregistrés par le Festival du jeu vidéo sur une période certes plus courte. Un chiffre que certains acteurs dépités du vidéoludisme hexagonal qualifiaient de « gonflé » afin d'asseoir la toute jeune légitimité de la Paris Games Week.
Les principaux éditeurs au rendez-vous
L'annonce du retour de la Paris Games Week est donc d'ores et déjà la promesse d'une fin d'année agitée côté événementiel. Face à cette concurrence fratricide, le Festival du jeu vidéo devrait repenser son calendrier ou bien son positionnement, en se consacrant à la culture jeux vidéo (écoles, communautés, éditeurs indépendants, édition, etc.). C'est en tout cas ce que nous laissait entendre son organisation l'année dernière.