A 34 ans, Ronaldo dit stop. Désireux de poursuivre sa carrière, ses soucis de santé (genou, surpoids) obligent « Il Fenomeno », le meilleur joueur des années 1990, à mettre fin à une riche carrière marquée par deux titres de champion du monde et deux Ballons d'or.
Ces derniers mois, « R9 » n'était plus le joueur magique, capable, encore adolescent sous le maillot du Cruzeiro au pays, puis sous celui du PSV Eindhoven aux Pays-Bas, d'empiler les buts à répétition alors qu'il était à peine majeur. Ces dernières années, Ronaldo n'était déjà plus le Barcelonais ou l'Interiste virevoltant capable de faire oublier Romario en dribblant des équipes entières d'Espagnols apeurés par les terribles passements de jambes supersoniques d'un joueur mélangeant de façon incroyable habileté technique et vitesse supersonique. Ronaldo n'était même plus le joueur capable de faire trembler l'Italie, même après sa grave blessure à un genou lorsqu'il portait le maillot de l'Inter aux côtés de Youri Djorkaeff. Un événement qu'il n'effacera jamais vraiment et qui lui ôtera la possibilité de rivaliser dans l'histoire du foot avec les Pelé ou Maradona. Car sans ses blessures aux genoux qui l'ont diminué trop rapidement, qui sait jusqu'où Ronaldo aurait pu aller ? Mais la force de Ronaldo, malgré tous les pépins de santé qui ont émaillé sa carrière, c'est d'avoir su garder le sourire, une ouverture vers les gens et un incroyable sens du but.